Saturday, June 7, 2008

militarization, migration and production of territory in 19th century Southern Africa: Zwangendaba's Jere

Plan de présentation production de territoire et migration armée

Introduction : présentation personnelle, sources, justification

Je voudrais remercier les organisateurs de cette journée d’étude sur la conception de l’espace appropriation du territoire en Afrique avant le 19e siècle. Je ne suis pas spécialiste des questions liées a l’espace puisque c’est sur le les questions de main d’œuvre militaire et la formation de l’Etat que je travail. Mes recherches se focalisent sur la façon dont des responsables politique rassemble la main d’œuvre militaire afin de former des entités étatiques nouvelles ou de transformer les entités existantes. C’est la que je me suis dit que la construction des Etats en Afrique précoloniale européenne était essentiellement structurée par la conception des espaces privés et publics et par la façon dont les territoires sont créés. Payee quatorze mille

Plan :

Introduction

1. Historiographie et méthodologie

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- Migration et production de territoires nouveaux (exemple de quelques groupes : Sotshangane, Mzilikazi, Zwangendaba, Nxaba, Maseko, Sebitwane, Mosheshe (Lesotho) and Sobhuza (swaziland)

-

2. Production de l’espace public

- La nature des territoires traversés. Il y avait pas moins de 50 groupements politiques entre la Lourenço Marques et le Zambèze.

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3. Appropriation de territoire privé

4. Reflections sur leur conception du terriroire

Conclusion

a. Les sources pour l’histoire de cette période, surtout la région entre natal et le Lac Tanganyika n’abondent pas. Les principales sont les écrits des missionnaires, les documents de administration portugaise de Mozambique, quelques rapports privés des portugais, les sources des colons britanniques et des témoignages recueillis auprès des populations par les colons de la région.[1] Les témoignages Ngunis, si jamais il y en avait, ont été, pour la plupart, détruits ou égarés par les administrations coloniales.[2] Il n’y a donc pas beaucoup sinon des témoignages recueillis en début du 20e siècle.

b. Des controverses sur les facteurs explicatifs des mouvements migratoires partant des cotes australes africaines au 19e siècle. Appropriation du territoire et militarisation en Afrique australe pré-1821, le « mfecane aftermath » (conséquences du mfecane).

c. Migration et production de territoires nouveaux (exemple de six groupes : Sotshangane, Mzilikazi, Zwangendaba, Nxaba,

a. Zwangendaba : itinéraire, Installation, expansion, migration, Organisation politique/militaire et administrative,

d. Cette présentation se propose de saisir l’expansion territoriale instrumentée par la main d’œuvre militaire de migrants prédateurs et mercenaires. Ainsi, les bouleversements territoriaux consécutifs aux déplacements de ces migrants révèlent l’importance de deux critères de puissance (l’armée et la richesse) et contribuent soit a la consolidation voire à l’extension, soit à la déchéance des entités politiques des zones allant du Cape au Tabora.

e. Appropriation de « territoires privées ». Appropriation de territoire par les migrants. En échange de services militaires, des parcelles de terrains proches des frontières sont accordées aux nouveaux venus et servent de cordons sécuritaires pour des espaces dont les frontières n’étaient ni définitives ni connues.

f. Appropriation de territoire public. Appropriation de territoire grâce aux migrants. militarisation et conquete de territoire. Il s’agit aussi de voir comment ces refugiés vont s’organiser pour conquérir des territoires nouveaux. En échange de services militaires, des parcelles de terrains proches des frontières sont accordées aux nouveaux venus et servent de cordons sécuritaires pour des espaces dont les frontières n’étaient ni définitives ni connues.

g. Organisation sociale (agriculteurs, chasseurs et éleveurs.

h. Etat ambulant/ etat territorialisé,

Ce travail suggère que la quête de l’espace n’est pas une fin en soi, mais un moyen de contrôle des voies de commerce, des ressources naturelles et des terres cultivables. Il s’interroge en outre sur la dynamique de ces groupements politiques mobiles (Etats ambulants ?) à la recherche d’espaces territorialisés.

Conclusion : ethnogenèse de l’Etat Jete

Plan :

Introduction

1. Historiographie et méthodologie

- Les sources : les missionnaires, les portugais, les colons britanniques et des témoignages des ngunis à ceux-ci. Les témoignages Ngunis ont été, pour la plupart, détruits ou égarés par les administrations coloniales. La collecte des informations présente le problème de migration, dont d’instabilité.

- Des controverses sur les facteurs explicatifs des mouvements migratoires partant des cotes australes africaines au 19e siècle. Appropriation du territoire et militarisation en Afrique australe pré-1821, le « mfecane aftermath » (conséquences du mfecane).

- exemple de quelques groupes : Sotshangane (parti avec son peuple Shangana des pays Ndwandwes et fonda l’empire Gaza au nord de la Baie de Delagoa dans les annees 1820, qui s’entendit de Limpopo au Zambeze) Mzilikazi, Zwangendaba, Nxaba, Maseko (partis des pays Nguni il s’installerent sur le territoire de Soshangane avant d’etre expulsés. Ils traverserent toute la pleine du Zambeze et s’installerent a l’est du Lac Nyassa), Sebitwane, Mosheshe (Lesotho) and Sobhuza (swaziland)

- Zwangendaba : il a conduit le groupe Jete du nord de Natal et traversé plus de 5000km avant de décéder autour de 1848 au pays de Fipa au sud du Lac Tanganyika. Il était un chef traditionnel et capitaine de l’armée dans le royaume Ndwandwe sous le règne de Zwide. En 1819, les Ndwandwe ont été vaincu par Chaka et leur royaume s’est effondrée. Zwangendaba a rassemblé ses sujets et pris la route vers le nord. Le nombre de ses sujets n’avait cessé de s’augmenter alors qu’il allait s’installer au nord de la Baie de Delagoa. En 1831, il a été contraint par Soshangane de partir vers le nord-ouest avec son peuple et de s’installer dans le royaume Rowzi donc la capitale est le Great Zimbabwe. La tranquillité et le commerce en or de ce royaume ancien ont été interrompus par la nouvelle tactique guerrière des conquérants qui tuèrent le chef Changamire et subjuguèrent les Shonas. Mais ces Nguni ne s’installèrent pas. Ils prirent la route vers le nord, détruisant tout sur leur chemin et traversèrent le Zambeze en 1835. Etant arrivé dans la Zambie actuelle, le groupe rencontra des Lounda (Kazembe et Bemba) trop difficile a vaincre et continuèrent jusqu’au pays Ufipa. Apres une rude bataille, les Fipa furent vaincus et le groupe Nguni fonda leur Etat entre le lac Tanganyika et Rukwa où Zwangendaba mourut.

A partir de ce moment, suite aux disputes de succession, les Jete se sont divisés en cinq groupes. Deux (Gwangara et Tuta) sont allees vers le nord, atteignant le lac Victoria. Les trois autres se sont reversees vers le sud, dominant les parties orientales de la Zambie et du Malawi. Mpenzi, l’un des fils de Zwangendaba a pris le contrôle d’un large territoire des Nsenga du Zambeze méridional. L’autre fils de Zwangendaba, Mombera, s’est imposé sur les Kamanga du nord du Malawi (des peuples sous son contrôle avaient tendance a se séparer soit pour retrouver leur Independence soit pour se soumettre a d’autres royaumes). Le 3e groupe sous le contrôle de Ciwere Ndhlovu (un guerrier Nsenga qui avait reçu les faveurs de Zwangendaba) a amené son peuple vers la partie sud du Lac Nyassa, dominant les Cewa qui y vivaient.

- Ainsi, les bouleversements territoriaux consécutifs aux déplacements de ces migrants révèlent l’importance de deux critères de puissance (l’armée et la richesse) et contribuent soit a la consolidation voire à l’extension, soit à la déchéance des entités politiques des zones allant du Cape au Tabora. Nous allons essayer de saisir l’expansion territoriale instrumentée par la main d’œuvre militaire de migrants prédateurs et mercenaires.

2. Production de territoire public/etatique

3. Appropriation de territoire privé

4. Réflexions sur leur conception du territoire

- Conception composite du territoire du fait de la nature hétérogène des migrants.

-

Conclusion

5. Installation, expansion, migration

6. Organisation politique/militaire et administrative

7. Creation de l’espace public,

8. Creation de l’espace privé,

9. Organisation sociale (agriculteurs, chasseurs et eleveurs

10. Etat ambulant/ etat territorialisé,

11. Conclusion : ethnogenèse de l’Etat Jete



[1] Il y a les archives A.H.U. (Arquivo Hist6rico Ultramarino, Lisbon) et quelques A.H .M. (Arquivo Hist6rico de Mozambique, Lourengo Marques), qui n’a pas beaucoup de documents de la période avant 1850. Les comptes rendus des contemporains qui auraient pu donner des renseignements spécifiques sont assez rares. Il y a des archives de Salisbury, de Lusaka et de Malawi qui ne sont pas publiées. Certaines auditions ont ete realisees par D.P. Abraham dans les regions du Zimbabwe et du Zambeze. L’on peut aussi consulter les manuscrits de Julio Santos Peixe sur l’histoire des peoples de Vila Pery et de Dombe.

[2] Pour la region entre Lourenco Marques et le Zambeze, voire Gerhard Liesegang, “Nguni Migrations between Delagoa Bay and the Zambezi, 1821-1839,” African Historical Studies, 3, 2 (1970):317-337, qui fait le meme constat sur le manqué des sources sur les migrants Ngunis.

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